☞ Chapitre un : Une Rhys de plus
Blablabla, inutile de vous faire un long discours sur ma naissance. Pourquoi? Parce que ça ne sert à rien, et puis un petit être vulnérable et sans pouvoir, autant ne pas s'y attarder. Quel gâchis tout de même... Mais bon, mon père était heureux de me voir arriver au sein de sa famille. Autant dire que la lignée pouvait ainsi perdurer, seul la perte du nom le chagrinait. Mais cela ne posait en aucun cas, un problème au niveau de la puissance et de la renommée de notre famille. Livius Rhys est un sorcier bien connu dans le monde de la magie, de part son maniement très fin dans l'art des potions. Pandora Rockwood, elle, est connue pour sa largesse d'esprit mais surtout pour la puissance de ses sorts. Mélangez tout ça, et vous obtenez un grand pouvoir : moi. Autant vous dire que je reçus d'une éducation sans faille. Apprentissages, longs discours moralisateurs, grandes kermesses autour du Seigneur des ténèbres. Oui autant parler de la sorte, étant donné que c'était ce que nous réalisions. Je ne saurai vous dire, si je reçu d'une quelconque affection, je ne m'en rappelle pas. Quand je vous le dis que les enfants ne servent à rien... Peut être en ai je eu la luxure? Peut être pas. De toute manière ce n'est pas cela qui a fait ce que je suis devenue.

☞ Chapitre deux : Une lettre pas si anodine que cela
Je me souviens encore de cette journée. Il faisait chaud, d'ailleurs une des rares journées chaudes que l'on peut avoir au Royaume Uni. Je venais tout juste de mordre cette affreuse voisine qui ne voulait pas me donner de bonbons... Soit. Je rentrais donc, les mains pleines, du sang en coin de ma bouche que j'essuyais rapidement après avoir passé la porte. Ma mère m'appela, me sommant de venir au plus vite car ce que l'on convoitait tant venait d'arriver. J'en perdis mes réglisses qui s'échappèrent aussitôt dans le couloir de la maisonnée, pour me rendre dans le salon. C'est là que je vis cette lettre, celle là même dont le papier cramoisi laissait percevoir des lettres émeraudes avec mon nom dessus. Poudlard m'accueillait, comme l'institut l'avait fait avec mes aïeuls depuis des siècles. Tout était parfait. Si ce n'était peut être cette appréhension de ne pas obtenir cette maison tant convoitée. Les nerfs s'emparèrent de moi, si bien que je crus être surveillée par l'école la paire de mois précédant la rentrée. Ce qui m'incita à agir avec le plus de prétention et de finesse qu'il soit. Je me devais d'être promu à Serpentard, maison des sangs purs où l'intelligence s'allie avec le pouvoir. Il ne pouvait en être autrement. Voilà pourquoi, je trouvais en source d'inspiration que ma mère était la sorcière la plus parfaite qui soit. Je me calquais dans le moindre de ses gestes pour pouvoir moi aussi être comme elle. C'est ainsi que lorsque le moment fatidique arriva, je trouvais tout naturellement ma place au sein des Serpentards.

☞ Chapitre trois : Une scolarité brillante
Oui c'est bien cela brillante. J'étais une élève sérieuse, attentive, et tout ce qu'il y avait de plus agréable pour les professeurs. J'avais soif d'apprendre pour devenir une sorcière aussi puissante que ma mère, pouvant maîtriser l'art des potions comme mon père. Je voulais devenir plus que ce qu'ils étaient, pour les rendre fiers de ce que j'étais devenue. Je voulais qu'ils s'inclinent devant moi, tout comme les gens le faisait face au Seigneur des ténèbres. Pire encore, je voulais que le Maître me remarque et me reconnaisse comme étant l'une des plus brillante sorcière de ma génération. Voilà pourquoi je me bâtissais déjà une muraille. Les railleries des uns valaient mes coups bas et autre perversions en tout genre, visant à faire de moi une élève redoutable. Bien entendu, j'agissais toujours dans leur dos. Tout vient toujours à point à qui sait attendre et il en va de même avec la vengeance. La patience est une vertu qui m'avait été accordé, j'en usais avec brillance et agilité. Certains professeurs contribuaient à accroître cette partie là de ma personnalité, d'autres au contraire la redoutaient. Maintes fois je fus punis, mais maintes fois je recommençai. Il fallait passer par là pour devenir une brillante sorcière.
Parlez moi d'amour... Que c'est écœurant... Comme tout le monde j'ai du y passer, et bien sûr il fallait que celui que je convoitais ne m'aimait pas. Enfin il n'y avait que comme cela que j'ai pu apprendre. Ce garçon était également à Serpentard et plus vieux que moi. « Pourquoi s'embêter avec une jeune alors que j'ai les plus vieilles à mes pieds? » M'avait-il lancé fièrement. Ma réponse fut brève et autant arrogante que la sienne « pour te vanter d'avoir défloré une des tiennes... » J'avais ainsi compris que ce qui animait le plus les hommes n'étaient pas ce qu'ils ressentaient au niveau de leur cœur mais ce qui réagissait plus bas. Il ne lui en fallut pas plus pour qu'il n'entre en action. La suite, on s'en doute tous, on ne se voyait que pour ça, et puis voilà.

☞ Chapitre quatre : Une allégeance éternelle
Après passage des BUSE et ASPIC où bien entendu ma moyenne m'avait valut un optimal bien mérité, la vie s'offrait à moi. J'aurai pu trouver une place au sein du ministère comme ce cher Lucius, sauf que voilà, je ne pouvais me permettre de passer une vie entière dans un bureau à potasser sur la paperasse. Le Seigneur des Ténèbres en avait bien conscience lui aussi, voilà pourquoi il m'incita malgré ma réticence, à aller du côté des rafleurs. Je commençais donc une carrière dans cette branche là, pouvant ainsi user de ma malice avec joie pour parvenir à attraper ce que nous convoitions tant: ces maudits sangs de bourbes. Ils étaient et sont à éradiquer, car entachent notre rang et notre image. Après un début laborieux, j'appris de mes aïeuls et finis par parvenir à mes fins. Mais là encore un problème se présentait devant moi, j'avais soif de pouvoir et cette condition me rabaissait à un rang des plus bas qu'il existe. J'en parlai alors au Maître, qui rit de ma situation, bien sûr... Qui j'étais pour pouvoir demander une telle chose? Qu'une simple sorcière dont l'allégeance n'avait de failles. Voilà pourquoi je me rangeais du côté de Bellatrix Lestranges. Non pas pour atteindre le Seigneur, mais plutôt pour me permettre d'avoir une autre place. Je lui suis dévouée à elle comme à lui, et attend avec impatience l'ascension qui me sera promue.